@book{6653,title={L'embaumement. Une passion romantique, France XIXe siècle},year={2015},author={Carol,Anne},x-language=FR,publisher={Champ Vallon},x-publicationlocation={Ceyzerieu},series={La chose publique},pages={},x-audience={Not Set},x-popularlevel={no},x-peerreviewing={yes},x-abstract_fr={Jusqu’{\`a} la fin du XVIIIe si{\`e}cle, l’embaumement des cadavres {\'e}tait r{\'e}serv{\'e} {\`a} une {\'e}lite du sang et de la fortune soucieuse d’{\'e}chapper {\`a} la dissolution. Aujourd’hui en France, plus de la moiti{\'e} des corps re{\c c}oivent des soins de conservation dispens{\'e}s par des professionnels de la thanatopraxie. Ces soins sont destin{\'e}s {\`a} retarder la d{\'e}composition et {\`a} permettre aux proches d’organiser sereinement les fun{\'e}railles. Ils ne visent pas {\`a} conserver les corps ind{\'e}finiment, ce que la loi ne permet d’ailleurs pas. Entre ces deux r{\'e}gimes de conservation, le XIXe si{\`e}cle offre une parenth{\`e}se singuli{\`e}re. C’est dans sa premi{\`e}re moiti{\'e} que nait et s’affirme l’embaumement romantique : un d{\'e}sir {\'e}perdu pr{\'e}server des corps {\'e}ternellement intacts, revendiqu{\'e} comme un aspect l{\'e}gitime du culte des morts et ins{\'e}parable de l’apparition du cimeti{\`e}re moderne et de ses concessions perp{\'e}tuelles. L’embaumement connait alors une vogue aussi extraordinaire que br{\`e}ve, et amorce une diffusion sociale dans la bourgeoisie urbaine. Mais cet engouement suscite aussi une concurrence f{\'e}roce entre m{\'e}decins et non-m{\'e}decins qui se disputent le march{\'e} du corps des d{\'e}funts dans une guerre {\`a} la fois technique, commerciale, socioprofessionnelle et d{\'e}ontologique. },x-keywords_fr={histoire de la mort, embaumement, thanatopraxie},url={},x-domain={shs.hist}}