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Le vendredi 10 mars 2017 - salle Temime, MMSH, 14h-18h30
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Organisation :
Paul Aubert
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Si la proclamation du suffrage universel tint lieu en Espagne de révolution, il fut bientôt évident que l’idée de la double souveraineté sur laquelle se fondaient les constitutions était une impasse dont on ne pourrait sortir que par la violence du coup d’État ou de la Révolution. Par ailleurs le régime imaginé par Cánovas del Castillo était imperméable à l’évolution de la société si bien que l’on finit par opposer le pays légal et le pays réel qui réclama la convocation d’une assemblée constituante et la définition d’une nouvelle légitimité. Si en 1917 la grève générale révolutionnaire fut un échec, si en 1934 l’insurrection —qui consacra le virage révolutionnaire d’une fraction du Parti socialiste— fut réprimée, le 19 juillet 1936, la classe ouvrière de Barcelone répondit au coup d’État par une révolution sociale qui prétendait poser le problème de l’État et du Pouvoir politique, réaliser le communisme libertaire et instaurer un nouvel ordre économique et social en se heurtant aux organisations traditionnelles, partis et syndicats.
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Paul Aubert, AMU-TELEMMe
Introduction
Paul Aubert, AMU-TELEMMe
1917-1934, Révolution sans révolutionnaires/Révolutionnaires sans révolution
Josep Maria SOLÉ i SABATÉ, Universitat Autonoma de Barcelona
La Revolución de julio de 1936 en Barcelona
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